On vous le rabâche assez souvent : il est indispensable de faire du sport, se masser et… bien manger ! N’oubliez jamais que l’alimentation joue un rôle primordial dans l’apparition, ou la disparition, de la cellulite. Faisons le point sur les pires aliments !
Le sucre
Le sucre, souvent présent dans les aliments transformés, est un véritable ennemi de la cellulite. Son effet sur le stockage des graisses est bien connu, notamment à cause du fructose, un composant abondant dans les préparations sucrées industrielles. Le fructose force le foie et d’autres organes à stocker les graisses de manière plus efficace, favorisant ainsi la formation de cellulite.
En plus de favoriser le stockage des graisses, le sucre peut également endommager la peau en circulant dans le sang. Son accumulation peut entraîner divers problèmes cutanés tels qu’une peau sèche et fragile, l’apparition de rides, un manque de fermeté, voire des boutons.
Par ailleurs, le sucre est également nocif pour la circulation sanguine. Il endommage les artères et peut même provoquer de l’hypertension, ce qui est particulièrement problématique puisque la cellulite et une mauvaise circulation sanguine sont étroitement liées. Ainsi, pour réduire l’apparence de la cellulite et améliorer la santé de la peau, il est recommandé d’adopter une alimentation pauvre en sucre.
Le sel
Le sel est un autre ennemi redoutable dans la lutte contre la cellulite. Voici pourquoi :
Rétention d’eau : Le sel a la capacité de retenir l’eau dans le corps. C’est cette rétention d’eau qui peut aggraver l’apparence de la cellulite en accentuant les gonflements et les irrégularités de la peau.
Inflammation : Le sel peut provoquer une inflammation dans le corps. Une inflammation chronique peut endommager le tissu conjonctif de la peau, ce qui peut contribuer à l’apparition et à l’aggravation de la cellulite.
Circulation sanguine : Une mauvaise circulation sanguine peut entraîner une accumulation de toxines et de graisses sous la peau. Ce sont elles qui sont responsables de l’aspect peau d’orange.
Les sodas
On appelle soda toute boisson gazeuse aromatisée, sucrée ou édulcorée. Les sodas non light sont constitués d’eau et de sucre (environ 9 g pour 100 ml). Un verre de 200 ml de soda apporte donc 18 g de sucre, soit l’équivalent de 3 morceaux et demi de sucre, et une canette de 33 cl en apporte près de 29 g, soit presque 6 morceaux de sucre. Le soda n’apporte ni protéines, ni lipides, ni vitamine et des quantités anecdotiques de minéraux. Ce n’est pas pour rien qu’on les appellent “aliments à calories vides” !
Les effets délétères constituent ce que l’on appelle le « syndrome métabolique ». Cela provoque :
- une augmentation du taux de triglycérides sanguins : des molécules de graisses qui, en excès dans l’organisme, sont stockés dans les cellules adipeuses, et dans la zone abdominale.
- une augmentation brutale de la glycémie sanguine, entraînant un pic d’insuline (hormone hypoglycémiante) qui favorise également le stockage des graisses, et contribue largement à la prise de poids ;
- sans parler des risques de survenue d’un diabète de type 2, d’une hypercholestérolémie et d’une hypertension.
Les aliments frits
Les aliments frits ont une teneur élevée en graisses. En plus, dans de nombreux cas, ils sont de mauvaise qualité. Lorsque l’on réchauffe les graisses à des températures trop élevées, elles génèrent des substances toxiques (la fameuse “La réaction de Maillard”). Notre organisme a alors tendance à les accumuler dans des zones qui sont loin des organes vitaux, pour éviter les risques.
Certains nutriments, tels que certaines vitamines (notamment les vitamines A, D, E, et K) et les antioxydants, sont sensibles à la chaleur. La friture à haute température entraîne donc la perte de tous ces éléments nutritifs essentiels, réduisant ainsi la valeur nutritionnelle des aliments.
Enfin, certains aliments frits, en particulier ceux riches en amidon comme la pomme de terre, peuvent avoir un impact sur l’index glycémique en entraînant des pics de sucre dans le sang.
Les sauces
Mayonnaise, ketchup, sauce barbecue… Ces sauces industrielles sont souvent pleines de sucres, de sels et de graisses. Pour les raisons définies précédemment, elles sont à bannir des votre alimentation.
L’alcool
En plus d’être généralement sucré, l’alcool déshydrate la peau, ce qui accentue l’apparence de la cellulite. L’alcool est très calorique et contribue à l’accumulation de tissu adipeux. Une demi-bouteille de vin (trois verres) apporte autant de calories que trois cuillerées à soupe d’huile, un demi-camembert ou le quart d’une barquette de 250 g de beurre allégé à 41 %. Lorsque l’apport d’alcool excède 20 à 30 g par jour (soit l’équivalent en alcool de deux à trois verres de vin rouge), l’organisme ne parvient plus à l’utiliser dans sa totalité comme source d’énergie immédiate. L’alcool est alors transformé en triglycérides qui sont stockés dans le foie. Lorsque cette accumulation devient importante, elle interfère avec le bon fonctionnement du foie et du pancréas et provoque de graves complications.
De plus, l’absorption excessive d’alcool nuit à l’absorption de certaines vitamines (A, D, C et du groupe B) et de certains oligoéléments (zinc et sélénium, par exemple) par l’intestin, d’où l’apparition de carences.
La malbouffe
Trop riche, trop sucrée, trop salée, la junk food est peut-être la pire ennemie! Des aliments ultra transformés, pauvres en protéines et en fibres ne participent pas à votre lutte acharnée contre la cellulite : au contraire. En forçant votre corps à ingérer des quantités de nourriture qu’il ne peut assimiler correctement, il les stockera dans vos capitons. Résultat ? Consommer des aliments à index glycémique élevé aura une réelle incidence sur le développement de la peau d’orange.